Les dix-neuf étudiants arrêtés en début de semaine sur le campus de Libreville ont été relâchés dans la nuit de jeudi à vendredi.
Ils sont libres, mais n’en ont pas tout à fait fini avec la justice gabonaise. Les dix-neuf étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, interpellés lundi sur le campus, ont été libérés dans la nuit du jeudi 14 juin. Ils sont convoqués la semaine prochaine chez le juge d’instruction.
« Nous sommes en liberté conditionnelle », a a affirmé Firmin Ollo, un des leaders des étudiants arrêtés. Quatre étudiants avaient été libérés dans la journée de jeudi et les autres ont été libérés en fin de soirée.
« Ils sont accusés de trouble à l’ordre public et sont convoqués chez le juge la semaine prochaine, certains lundi d’autres mardi et mercredi », a affirmé l’avocate des étudiants, Me Gisèle Eyue Bekalé.
Heurts réguliers avec la police
Ces étudiants avaient été interpellés alors qu’ils essayaient de faire cesser les cours à l’UOB. Selon un étudiant, Célestin Mito-Mito « certains des étudiants arrêtés se sont eux-mêmes constitués prisonnier ». Les conditions de détention de ces étudiants ont été dénoncé, notamment sur les réseaux sociaux par des membres de l’opposition et de la société civile.
Leur grève a été entamée en janvier pour réclamer des bourses et la suppression d’une restriction liée à l’âge (27 ans). Depuis janvier des heurts se produisent régulièrement avec les forces de l’ordre.
(Avec AFP)