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Ali Bongo Ondimba en route pour Rio de Janeiro

Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est attendu demain à Rio de Janeiro au Brésil où s’ouvrira mercredi prochain la Conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable, Rio+20, en présence de plusieurs autres chefs d’Etat et de délégations gouvernementales.

En vue d’honorer l’invitation que le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon lui avait faite en mars dernier à Seoul en Corée du Sud et présenter notamment la stratégie environnementale du Gabon au Sommet de la Terre de Rio + 20 qui s’ouvre le 20 juin, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui est attendu demain à Rio de Janeiro, a marqué une escale hier à Sao Paulo. Outre le chef de l’Etat gabonais, le Sommet de Rio+20 verra la participation de plus d’une centaine d’autres chefs d’Etats et chefs des délégations gouvernementales venus de l’ensemble des continents.

Au pays de Dilma Rousseff, présidente en exercice de la République fédérative du Brésil, le numéro ‘’un’’ gabonais déclinera le plan stratégique du Gabon en matière de développement durable. A travers la mise en place ‘’préalable’’ d’un mécanisme de développement propre et durable, le chef de l’Etat gabonais a donné au Gabon la possibilité d’exploiter ses richesses sans pour autant les réduire, ni les épuiser à long terme. Il s’est engagé auprès des instances internationales qui militent en faveur de la protection de l’environnement. D’où la mise en place d’un plan national climat.

Celui-ci permet au Gabon d’avoir une vision du développement durable qui s’arrime aux exigences internationales en la matière et introduit la dimension climat dans le programme de développement durable. Lequel programme commande une industrialisation à faible émission de gaz à effet de serre. Une volonté politique qui s’est matérialisée avec la nécessité, entre autres, de revisiter le cadre institutionnel et partant la restructuration au niveau du gouvernement qui voit désormais le développement durable être rattaché au ministère de l’Economie.

Grâce à la mise en place de ce dispositif, le Gabon, il faut le préciser, a fait montre de génie dans l’anticipation vu que ce dispositif institutionnel est en adéquation avec les ambitions du Gabon, ambitions qui ont été définies par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Au nombre desdites ambitions, on cite la lutte contre les conséquences du changement climatique et contre l’érosion de la biodiversité, la prévention de la déforestation et la dégradation des terres tout en saisissant l’opportunité nouvelle qu’offre l’économie verte.

La volonté affichée par les autorités gabonaises en matière de préservation de l’environnement justifie sa participation active à la conférence des Nations unies sur le développement. Ce mérite se justifierait également par le fait que le Gabon, à travers l’ensemble de mesures prises sur le plan institutionnel et opérationnel, applique les principes de bonne gouvernance environnementale qui ont été décidés en 1992 à Rio de Janeiro.

Par ailleurs, le Sommet des Nations unies Rio + 20, vu sous un angle tout autre, devrait susciter un réel engagement des hommes politiques de la planète en faveur du développement durable. Toute chose qui ne serait possible sans que ne soient évalués les progrès et les manquements qui restent à combler pour parvenir à mettre en musique les textes, les conventions et résolutions pris lors des rendez-vous de la terre tenus de 1972 à 2002, date du tout denier sommet de la terre qui s’est tenu à Johannesburg en Afrique du Sud.

Cette démarche n’est pas écartée par les Nations unies qui ont fixé les deux objectifs de la conférence sur le développement durable. Selon l’organisation internationale, les hommes politiques de la planète devraient garantir le renouvellement de leurs engagements politiques concernant le développement durable et en évaluer les progrès. Les thèmes autour desquels sera focalisé le sommet sont appropriés pour répondre parfaitement aux orientations données par les Nations unies : il s’agit de ‘’l’économie verte’’, dans le contexte de l’éradication de la pauvreté et le développement ; ‘’le cadre institutionnel du développement durable’’.

L’économie verte, qui est définie par le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) comme ‘’une économie qui engendre l’amélioration du bien-être humain et la justice sociale à travers la réduction des risques environnementaux et les pénuries écologiques’’, témoigne de l’intérêt que portent les hommes politiques de la planète dont Ali Bongo aux questions environnementales. Les assises de Rio + 20 sont la preuve du développement d’une culture mondiale en matière de respect de l’environnement ; un enjeu important qui est de permettre aux hommes de gérer les problèmes planétaires et affirmer la nécessité d’une croissance économique.

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