Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a procédé lundi à Libreville à l’ouverture du 13ème Forum Africain sur la Régulation des Télécommunication et des Technologies de la Communication (RTTC) sous le thème »Migration de la télévision analogique vers la télévision numérique : partage d’expériences, stratégies de migration et dividende numérique ».
« Nous sommes convaincus que la généralisation de l’économie numérique accélérera le saut qualitatif dans les divers aspects du développement humain », a soutenu M. Ndong Sima à l’ouverture de cette rencontre qui se tient jusqu’au mercredi 20 juin 2012.
Ce Forum réuni une centaine de délégués dont les représentants des États membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT), les organes de régulation, et les opérateurs de télécommunications installés sur le continent.
Les assises de Libreville traiteront de toutes les questions ayant trait à des retombées culturelles, sociales et économiques, du dividende numérique, et discuter des sujets d’intérêt commun, du développement rapide, et harmonieux de l’économie numérique dans le continent.
Selon le président de l’agence de régulation des communications électronique et des postes (ARCEP), Lin Mombo l’arrêt de la télévision numérique, va permettre de libérer les fréquences radio électrique, à cet effet, l’industrie de la téléphonie mobile, en perpétuel technologique, nécessite toujours plus de bande de fréquence.
L’opportunité, comme les bandes qui sont les plus utilisées par la télévision analogique constituent le dividende numérique disponible.
Les signaux de télévision hertziens seront bloqués et remplacés par des signaux numériques dès juin 2015. Alors que ce processus de basculement vers la télévision numérique terrestre s’achève en Europe et aux Etats-Unis, les pays africains s’attèlent également à respecter le délai fixé par l’UIT.
C’est dans ce contexte que les 165 pays présents à Genève, à l’occasion de la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR) de février 2012, ont approuvé la mutation d’une grande partie des fréquences allouées à la télévision vers des usages de télécommunications.