Le Sommet de Rio voit converger de nombreuses parties prenantes. Outre une présence médiatique exceptionnelle, de nombreux mouvements y prennent part à leur façon et selon leur nature et leurs objectifs. Au moment où se pose avec acuité et médiatisation la question dite de l’accaparement des terres en Afrique, les justesses de la vision du Chef de l’Etat Gabonais se dévoilent au grand jour.
Si ce problème est vivement décrié par des délégations africaines venues prendre part au sommet des peuples au Brésil, force est de reconnaître qu’il met en évidence la pertinence des choix et décisions politiques du Président Ali Bongo Ondimba au Gabon avec une traduction concrète qu’est le schéma directeur d’aménagement du territoire national d’une part et, d’autre part, l’ensemble des textes et dispositions législatives et réglementaires prises en matière foncière.
La cession de terres à des investisseurs étrangers obéit au Gabon à une logique structurante avec des effets induits à moyen et long terme au niveau économique et social. C’est dans ce cadre que s’inscrivent des projets similaires à celui de la zone économique de Nkok, pourvoyeurs d’emplois et créateurs de richesses.
Au niveau social, la politique d’habitat en cours au Gabon connaît des mutations essentielles.
Constatant l’inefficacité de pratiques peu conformes à l’intérêt général, le manque de transparence , le Président Ali Bongo Ondimba a tôt su prendre un certain nombre de mesures dont celles touchant le ministère de l’Habitat avec une réorganisation qui était devenue un impératif urgent. Bien plus, des instructions ont porté sur l’allègement et la simplification des procédures de délivrance des titres fonciers.
La nouvelle politique urbaine préconisée répond à des exigences d’efficacité, de transparence et de pragmatisme dans les procédures et a proposé un nouveau plan d’urbanisme, le SMART CODE, qui vise dans les moindres détails les meilleurs standards internationaux.
Ouvrant le Conseil sur l’Habitat le 22 Mai dernier, le Chef de l’Etat déclarait : « Nous ne pouvons pas initier et mettre en œuvre cette réforme, devenue indispensable face à la pénurie de logements et à la gestion opaque qui prévalait jusqu’à présent sans une organisation administrative moderne, souple et efficace au bénéfice des populations avec la finalité de permettre aux Gabonais d’accéder à la propriété ».
Les actions d’envergure décidées et mises en exécution au Gabon témoignent d’une démarche de précurseur tournée vers les intérêts du pays et des citoyens.
Il s’agit notamment de :
La « réorganisation du Ministère en charge de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre », la « création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre », la « création d’un Conseil National de l’Habitat », la « réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d’Urbanisme et de la Construction », la « mise en place des plans d’urbanisme de détail dans les zones d’extension des villes, appelé SMART CODE ».