Les sénateurs gabonais ont adopté une loi réprimant sévèrement les auteurs d’une transmission volontaire du VIH/sida à une ou des personnes, a rapporté jeudi la télévision nationale gabonaise, Gabon Télévision.

« Quiconque aura volontairement inoculé des substances infectées par le VIH/sida est complice d’acte de transmission volontaire du sida », dispose la nouvelle loi.

« Les auteurs de cet acte s’exposent à un emprisonnement allant de deux à dix ans et d’une amende de 24.000 à 3.000.000 de francs CFA » (45 à 5.600 USD), précise le texte.

La loi a été initiée suite à de nombreuses plaintes infructueuses introduites par des Gabonais, des femmes notamment. Elle comble un vide juridique en la matière.

Au Gabon, la prévalence du sida est de 5,5% pour une population de 1,5 million d’habitants. Le pays compterait plus de 52.000 séropositifs. L’accès aux antirétroviraux est gratuit pour toutes les personnes démunies. Les agents de maitrise et les cadres paient un ticket modérateur.