L’harmonisation des fréquences dans les pays membres de l’Association des régulateurs de l’Afrique centrale (ARTAC) est au centre d’un atelier ouvert vendredi à Libreville, pour permettre une large concertation sur la question.
La rencontre se tient au moment où l’Afrique centrale se prépare à migrer de l’analogie vers le numérique, un processus qui doit s’achever en juin 2015.
Chaque Etat membre doit confirmer son choix, au cours de la réunion de Libreville, en tenant compte des interférences et de l’influence sur les pays frontaliers.
« Pour qu’on arrive à une bonne qualité, il faut d’abord faire le bon choix des fréquences. C’est pourquoi il a été important que l’ARTAC organise cette réunion d’harmonisation des fréquences des pays de la sous-région, parce que le problème de fréquences se pose aussi bien à l’intérieur du pays qu’au niveau des frontières », a expliqué le secrétaire permanant de l’ARTAC, Julien Bara Azao.
Créée à Yaoundé (Cameroun) en 2004, l’ARTAC regroupe, outre le Cameroun, qui en abrite le siège, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Tchad, le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC).