La 11ème promotion de l’Ecole d’état-major de Libreville (EEML) est sortie jeudi, au terme de 39 semaines d’une formation qui s’est déroulée d’octobre à juin 2012, sanctionnée par le diplôme d’état-major, un parchemin conférant la maîtrise des savoir-faire dans les domaines des méthodes, procédures et techniques.
Baptisée Rose Francine Rogombé, du nom du président du Sénat gabonais, la promotion comprend 56 officiers, dont un Malgache, un Tchadien, un Congolais de la République démocratique du Congo (RDC), deux Béninois, deux Burkinabé, deux Burundais, deux Centrafricains, deux Mauritaniens, trois Congolais, trois Guinéens, quatre Camerounais, quatre Ivoiriens, quatre Sénégalais, quatre Nigériens, cinq Maliens, sept Togolais et neuf Gabonais.
Fruit de la coopération militaire entre le Gabon et la France, l’école d’état-major de Libreville, créée le 4 février 2002, fait partie des écoles nationales ou à vocation régionale de formation à l’Enseignement militaire supérieur du 1er degré.
La formation dispensée est calquée sur celle de l’armée de terre française dans cette école, qui a une vocation interarmées et multinationale puisqu’accueillant des stagiaires issus des trois armées (Terre, Mer, Air) et de la Gendarmerie, en provenance du Gabon et d’autres pays africains liés par des accords de coopération avec la France ou le Gabon.
Le concours d’entrée à l’EEML se déroule chaque année au mois de février, organisé par la France dans les détachements de coopération de ses ambassades. La liste des candidats retenus est proposée par la direction de la Coopération de Sécurité et de Défense.
Placée sous la tutelle du ministère de la défense nationale, l’EEML, située au sud de Libreville, à proximité du camp N’tchoréré, sur le plateau de Baraka, est dirigée par un officier supérieur (lieutenant-colonel major) des Forces armées gabonaises.