Le 27 juin 1985 est un jour de souvenir à la mémoire des journalistes et militaires morts dans le crash d’hélicoptère survenu à Makongonio dans la province de la Ngounié.
Les martyrs et autres survivants de cet accident d’hélicoptère survenu dans la province de la Ngounié le 27 juin 1985 ont transformé leur vie. Il s’agissait des journalistes et militaires qui remplissaient leur mission régalienne de couvrir la tournée présidentielle.
Depuis ce jour, la République pleure ses enfanrs. Les familles endeuillées ne veulent pas se faire consoler. Le deuil est national. Le pays entier a pris acte et conscience. On pleure André Offounda, Jean Philippe Oyono, Eugène Blinbidi, Ollo’o Mombey, Mohamed Mongala, Marcel Engo’o, .Mais aussi, l’armée enterre les siens l’adjudant chef Faustin Ndong Biyogho, l’adjudant Dickombo Eugène. Au cours de ce crash, il y eut aussi des survivants dont Valentin Safou (journaliste), Jean Rémy Makaa (reporter AGP), Dieudonné Mbélé, Pierre Ndoung (Chaine 2) et Huguette Goudjo (Gendarmerie nationale).
A cette tragique situation de l’histoire, comme il n y a jamais deux sans trois : les morts, les survivants, s’ajoute Jean Baptiste Ella Zue (Journaliste AGP), dont le destin voulut qu’il ratât le vol à l’heure indiquée. Il subira les foudres de l’administration de l’époque. Les rapports entre la presse, les pouvoirs publics (force de l’ordre) et la justice quand ils ne se confondent pas se conjuguent. Quand on s’en prend aux médias, on les traduit en justice et force de l’ordre de faire appliquer la procédure.
Nous suggérons que la presse du pays force son propre chemin pour un effort peut-être excessif pour « Prix Makongonio : prix des martyrs et un autre prix Laurent Antchouey, pionnier de la presse gabonaise ». C’est ainsi que les choses, les porteuses et révélatrices finissent par s’inscrire dans l’histoire