Ce quartier qui bord le littoral au niveau d’un bras de mer et qui abrite une forte colonie de pécheurs nigérians fait l’objet d’une destruction massive des mangroves, lieu par essence de reproduction de plusieurs espèces de poissons. C’est pour emmener les pécheurs à cesser de détruire ces mangroves qu’ils utilisent comme bois de séchage de poisson que l’ONG USIM Gabon s’est rendue sur les lieux afin de les sensibiliser.
Selon M. Bounagha, son président, il était dans l’intérêt de l’USIM Gabon de faire comprendre aux populations qui habitent Ozoungué et qui vivent dans des conditions difficiles, tant sur le plan de l’hygiène que celui qui de l’assainissement du cadre de vie, de sortir de l’environnement malsain au sein duquel ils habitent.
Soutenu par le maire de Libreville, Jean François Ntoutoum Emane, le président de l’Ong entend mener le combat contre la destruction de la biodiversité logeant le littoral au niveau de Libreville et de l’Estuaire : ‘’Nous entendons lutter de toute nos forces contre le changement climatique et avons pour souci de préserver la diversité gabonaise. Nous ne pouvons pas nous permettre de croiser les bras face à la destruction de l’écosystème’’, a déclaré M.Bounagha.
