Le pays du président Ali Bongo peut se targuer de résultats encourageants en matière écologique, si l’on en croit la très sérieuse étude menée par l’université américaine de Yale.
Chaque année, depuis 2006, l’établissement qui figure parmi les plus prestigieux du monde publie un indice de performance environnemental (IPE) révèle l’agence de presse Xinhua.
Calculé à partir de vingt-deux indicateurs comme «les dotations en ressources naturelles, les niveaux de pollution passés et présents, les efforts de gestion de l’environnement», cet indice place le Gabon en 40e position mondiale.
A l’échelle du continent, le pays occupe la première devant cinq autres pays d’Afrique centrale: le Cameroun (112e), le Congo Brazzaville (95e), RD Congo (92e), la Guinée Equatoriale et la Centrafrique (132e).
Le gouvernement gabonais a fait, il est vrai, des efforts en la matière: interdiction d’exporter le bois en grumes, création du réseau des treize parcs nationaux.
Cependant, quand on regarde dans le détail les vingt indices, on s’aperçoit que dans certaines rubriques de sérieux progrès restent à faire. Ainsi, dans la rubrique santé environnementale, le Gabon est le 82e mondial avec 59,5 points/100.
Il est au 116e rang mondial pour la charge des maladies environnementales avec 32,7 points et au 106e rang mondial avec 24,2 points pour les effets de l’eau sur la santé humaine.