Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a échangé ce vendredi, avec un groupe d’hommes d’affaires français, considéré comme des investisseurs traditionnels rassemblés au sein de l’Assemblée d’hommes d’affaires français au Gabon (AHAFG).
La rencontre déroulée à la résidence de l’Ambassadeur de France au Gabon a permis à Jean Pierre Desmazière, l’hôte de cette circonstance de faire un état des lieux de la situation des échanges du commerce extérieur de la France et de ses investissements consentis au Gabon.
« Au niveau du commerce international, 2011 a été une année record pour la France au Sud du Sahara, et pour l’année 2012, nous avons des chiffres consolidés sur quatre mois où nous avons enregistré des augmentations de 30% sur des exportations françaises sur les quatre premiers mois de l’année, et une embellie de 20% des exportations gabonaises sur la France, également pour les quatre premier mois. Le commerce se porte bien et il reflète la réalité de nos relations », a présenté Jean Pierre Desmazière (Ambassadeur de France au Gabon).
A la suite du diplomate français, le président actif de l’Assemblée d’hommes d’affaires Français du Gabon, Didier Lespinas a mis en relief le chiffre d’affaire engrangé par le collectif d’entreprises Françaises au Gabon, au titre de l’année 2011.Selon lui, les entreprises françaises ont réalisé pour la seule année 2011 un chiffre d’affaire total de 2300 milliards de francs CFA. Leurs investissements dans la même année se sont soldés à 500 milliards de francs CFA contre 650 milliards au titre d’impôts et taxes confondues. Ces entreprises réunies ont employé plus de 1200 mille personnes en 2011.
« Ces chiffres vous permettent de mesurer l’engagement de nos entreprises, filiales de grands groupes français pour accompagner le projet de société souhaité par Monsieur le Président de la République afin de faire du Gabon un pays émergent et envisager ensemble l’avenir en confiance », a déclaré Didier Lespinas. Pour sa part, le Premier gabonais, Raymond Ndong Sima, a sollicité le concours de ces investisseurs traditionnels en vue d’atteindre les objectifs de développement durable fixés par le gouvernement.
« Nous voulons que ces hommes d’affaires continuent à travailler en développant chez nous ce qu’ils font déjà ailleurs », a sollicité Raymond Ndong Sima en exhortant les entreprises françaises à davantage diversifier leurs investissements au Gabon.