Suite aux informations distillées dans les rédactions de la presse audio visuelle et en ligne par M. Gérard Ella Nguema ce jour, et pour mieux fixer l’opinion nationale et internationale, le ministère gabonais de l’Intérieur à apporter les précisions dans un communiqué dont GABONEWS publie l’intégralité :
Aux environs de 15 heures, heure de Libreville, à la hauteur du carrefour STFO dans le 3ème arrondissement, Monsieur Gérard Ella Nguéma à bord d’une automobile de marque Toyota Yaris immatriculé AP 807 AA, a été arrêté par les agents des Forces de Police Nationale pour un contrôle de routine.
Comme est de coutume à pareil moment, les pièces afférentes à la circulation du véhicule lui ont été demandées ainsi que la fouille du véhicule. Pour cette dernière étape, Monsieur Ella Nguéma a refusé d’obtempérer. Face à l’insistance des agents, il a dû décliner son identité d’homme politique et a réaffirmé son refus de faire procéder à la fouille de son véhicule.
C’est sur ces entrefaites que les agents vont l’escorter à 16h30 vers la Préfecture de Police de Libreville à l’effet d’expliquer son refus catégorique de s’exécuter face aux policiers commis à la tâche du contrôle routier.
Il a été reçu dans ce Commissariat Central par le Commandant Ademba Mbongo de la Brigade Anti Criminels (BAC) qui l’a relâché aux environs de 17h en même temps que les trois autres occupants du véhicule qu’il a présenté comme étant les membres de sa sécurité. Ce sont :
– Thomas Nguéma Mintogo, né le 20 décembre 1990.
– Aristide Meyé Eyogo, né le 2 février 1986.
– Guy Etomo, né le 11 janvier 1974.
A la Préfecture de Police où Monsieur Gérard Ella Nguéma a été interrogé, ce dernier a présenté ses trois accompagnateurs comme étant ses enfants.
Le Ministre de l’Intérieur précise que, ni lors du contrôle de routine, ni au Commissariat, Monsieur Ella Nguéma n’a nullement été brutalisé ou déshabillé comme il l’a affirmé dans la presse.
Enfin, le Ministre de l’Intérieur réaffirme que Monsieur Gérard Ella Nguéma, citoyen gabonais, n’est pas au dessus des lois de son pays et que, face à cette énième provocation la Puissance publique lui opposera la légalité. C’est ce que les Forces de Police Nationale ont fait. Ses différentes déclarations à la suite de cette interpellation ne sont donc que des affabulations.