La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), basée à Libreville (Gabon), et le Douala stock exchange (DSX) ont contribué pour quelque 600 milliards de FCFA au financement des économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), selon le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), Alexandre Gandou.
»La contribution des deux places boursières au financement des économies de la CEMAC représente environ 600 milliards de FCFA de fonds levés, soit une moyenne de 100 milliards de FCFA par an’’, a déclaré M. Gandou, dans une interview au quotidien ‘’Gabon matin’’.
»Pour un marché financier qui démarre, de telles statistiques sont encourageantes’’, a-t-il dit, ajoutant cependant que les fonds ainsi levés, l’ont été principalement sur le compartiment obligataire alors que le compartiment action est demeuré inexistant u niveau de la BVMAC et très peu actif au DSX avec trois valeurs.
»La conclusion à tirer en reprenant l’usage dans un établissement scolaire est ‘’que l’élève a bien travaillé, mais peut mieux faire’’, a poursuivi M. Gandou.
»Au total, le marché financier de la CEMAC est opérationnel et les résultats obtenus, bien qu’en deçà des attentes, sont encourageants et augurent des perspectives meilleures’’, a-t-il affirmé.
Le marché financier camerounais a commencé à fonctionner véritablement en 2006 et le marché financier régional en 2008.
La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) regroupe six pays: le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafrique et le Tchad.
Le traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 à N’Djamena (Tchad).