Après le meurtre d’une fillette de quatre ans non loin de l’échangeur de la Radiodiffusion Télévision Gabonaise (RTG1) la semaine dernière, l’indignation manifestée a laissé place à des questionnements, notamment sur la responsabilité de l’auteur du forfait ou plutôt sur celle des autorités dont elle dépend selon Me Giver Moueley Pongui, huissier de justice, qui tente ici d’édifier l’opinion.
D’après Me Giver Moueley Pongui, la famille de la fillette de quatre ans jetée par-dessus l’échangeur vendredi dernier par une malade mentale peut évidemment ester en justice les responsables moraux de l’auteur de ce crime qui a défrayé la chronique dans la capitale gabonaise. En effet, le Code pénal prévoit des sanctions à l’encontre du curateur ou tuteur de la malade qui, dans son état, n’a aucun sens de responsabilité ni de respect de la vie ou de l’Etat qui a le devoir de protéger les citoyens mais surtout, dans le cas d’espèce, veiller à ce que tous les malades mentaux soient pris en charge.
« Dans tous les cas, la famille de la fillette tuée récemment peut demander une réparation morale devant la Justice. Il est bien évident que les dommages et intérêts qui seraient payés par le curateur ou l’Etat devraient tenir compte du statut de la victime », a-t-il présenté.