A l’image de la communauté internationale, le Gabon a célébré le mercredi 11 juillet dernier, la Journée mondiale de la Population, axée cette année sur le thème « accès universel aux services de santé procréative ». A-t-on constaté.
Saisissant la balle au bond, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), est revenu sur l’Indice de Développement Humain (IDH) publié en 2009, où le Gabon est placé au 93ème rang sur 169 pays.
A en croire certains observateurs, ce classement contraste avec le Produit Intérieur Brut (PIB) gabonais,
On n’est pas sans savoir que la santé de la mère et de l’enfant est une priorité au Gabon qui demeure au centre de la politique du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en raison du ratio de mortalité maternelle, notamment 519 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, et du taux de mortalité infanto-juvénile de 91 pour 1000 naissances vivantes.
Avec une population de 1 587 685 habitants en 2005 et une densité de 5,9 habitants au km2 et un taux d’accroissement annuel de 2,5, le Gabon a adhéré à différentes initiatives internationales sur la population, telles que l’initiative de la maternité sans risques de Bamako en 1987, le Programme de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIDP) en 1994, la 4ème Conférence Mondiale sur les Femmes en 1995, et le Sommet Mondial du Millénaire pour le Développement (SMMD) en 2000.
Dans ce pays, les hommes représentent 48% de la population contre 52% pour les femmes, soit un ration sexe de 0,9%.
Selon des chiffres officiels, 41 % de la population gabonaise a moins de 15 ans, 46% ont entre 15 et 49 ans, et 11% pour la tranche d’âge de 50 ans et plus.