Le Japon a octroyé au Gabon, vendredi, un financement non remboursable de 700 millions de yens (489 447 millions de FCFA), dans le cadre du »Programme de préservation des forêts » destiné à aider le gouvernment gabonais à faire l’inventaire de ses ressources forestières avec des équipements de qualité.
A l’occasion de la cérémonie officielle de signature de la convention de financement, vendredi à Libreville, le ministre gabonais des eaux et forêts, Gabriel Tchango, a idiqué que le gouvernement gabonais fondait beaucoup d’espoir sur le projet dont la réussite permettra de disposer d’une base de données fiables sur le potentiel forestier national.
M. Tchango s’est félicité du soutien du gouvernement japonais qui, selon lui, va contribuer à la mise en oeuvre du pilier ’’Gabon Vert’’ de la politique d’Emergence du président Ali Bongo Ondimba.
Pour sa part, l’Ambassadeur du Japon, Masao Kobayashi, a annoncé que son pays était conscient de l’ampleur des défis que les changements climatiques imposent aux pays africains, à leur développement et à la sécurité de leurs populations et travaillait actuellement sur une stratégie de croissance verte pour l’Afrique.
Dans le cadre du programme de préservation des forêts, le Japon a déjà offert au Gabon 50 véhicules tout-terrain, des GPS, 100 ordinateurs et des images satellites.
le Japon apporte son expetise au Gabon dans la production d’images satellitaires de très haute qualité, indique-t-on.
Ce pays a également assuré la formation du personnel devant utiliser ces équipements ultra sensibles.
Depuis 2009, sept fonctionnaires du ministère gabonais des eaux et forêts ont déjà été formés au japon grâce à des bourses offertes par le gouvernement japonais dans les domaines de la gestion de l’information forestière, de la télédétection et de la REDD+.
Le Japon finance au Gabon cinq autres projets dans le secteur forestier, notamment le développement communautaire pour 255 millions de FCFA et le projet concernant l’amélioration du système d’information de gestion des statistiques forestières (STAFFOR), un projet devant intégrer un module informatique de gestion des grumes transformées, pour 139 millions de FCFA, une somme qui servira également, à promouvoir la profession forestière auprès des Gabonais grâce au développement de partenariat.
L’aménagement durable des forêts africaines, notamment l’aire protégée de Minkébé (nord-est du Gabon), en vue de la protection des corridors de conservation transfrontalière entre le Gabon, le Cameroun et le Congo, bénéficie d’un financement japonais de près de 70 millions de FCFA, approuvé par le conseil international des bois tropicaux tenu en décembre dernier.
Très impliqué dans les questions des forêts, le Japon abrite le siège de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), un organisme présidé en 2011 par le Gabon qui en accueillera l’assemblée générale en 2013.