La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) a formé aux questions boursières, depuis 2008, 150 journalistes issus des six Etats membres de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, République centrafricaine et Tchad), avec une moyenne de trente par pays.
‘’Dès la prise de mes fonctions, j’ai tout de suite pris conscience que dans la mise en place d’un marché, un des défis était celui de l’élévation de la culture boursière’’, a déclaré le président de la COSUMAF, dans une interview au quotidien Gabon matin.
‘’L’institution COSUMAF a noué un contact étroit avec les journalistes résidant dans les six pays de la CEMAC en offrant des modules de formations aux hommes et femmes de média chargés des questions économiques’’, a indiqué M. Gandou.
Les journalistes ont bénéficié notamment de deux modules de formation portant sur les fondamentaux d’un marché financier.
‘’Notre engagement, en 2012, est de conclure ce partenariat en organisant un troisième module qui serait une formation qualifiante, susceptible de délivrer un certificat aux plus méritants des journalistes qui auraient réussi avec brio cette sélection’’, a-t-il annoncé.
Outre les journalistes, la COSUMAF forme également des administrations publiques des Etats, organise des rencontres et des séminaires d’information au bénéfice du public et de certains corps de métiers.
‘’Le défi de la culture boursière est immense’’, a reconnu le président de la COSUMAF, ajoutant que l’autorité de régulation seule ne peut prétendre le gagner.
‘’Il faut une implication de tous, les pouvoirs publics, les acteurs du marché et les banques’’, a-t-il dit.
‘’Dans tous les cas, en qui concerne le régulateur du marché financier, nous avons fait figurer l’élévation de la culture boursière dans les cinq grands chantiers de notre programme de travail’’, a-t-il encore dit, soulignant que le partenariat avec la presse de la zone CEMAC s’est établi en toute transparence comme l’exige le marché financier.
‘’Nous avons écrit aux organes de presse en leur priant de faire participer les journalistes qui s’occupent des questions économiques à ces formations. Ceux qui se sont volontairement inscrits l’ont fait à titre gracieux et se distinguent déjà dans leur capacité à suivre et à rendre compte des opérations boursières qui se transigent sur les deux places boursières’’, a poursuivi le président de la COSUMAF.