Philibert Andzembé, ex-gouverneur gabonais de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), démis de ses fonctions après les révélations de détournement de fonds en septembre 2009, contre-attaque.
Philibert Andzembé, ex-protégé de feu le président gabonais Omar Bongo Ondimba, s’est attaché les services du principal pourfendeur de Libreville dans l’affaire des « biens mal acquis » : l’avocat William Bourdon, président-fondateur de l’association Sherpa, qui a pour but de « défendre les populations victimes de crimes économiques ». « Il est client depuis un certain temps », confirme-t-on à son cabinet.
Andzembé compte bien se servir de cette image de chevalier blanc. Depuis le 4 juillet, il a alerté, sur Twitter, plus d’une centaine de médias pour faire connaître l’identité de son avocat et annoncer la « mise en demeure » de son ancien employeur pour « licenciement abusif ».