Trente deux (32) nouveaux cas de lèpre ont été détectés en 2011 selon le rapport rendu public au cours d’un atelier qui s’est tenu lundi et mardi dernier à Libreville.
Ce conclave a regroupé une dizaine d’agents de l’Etat et des experts de la Fondation Raoul Follereau de Paris, spécialisée dans la lutte contre la lèpre.
L’atelier avait pour objectif de renforcer la lutte contre cette maladie et donner des rudiments supplémentaires pour dépister et traiter les malades le plus tôt possible, aussi bien dans les structures sanitaires de Libreville, que celles de l’arrière-pays.
En 2010, 40 personnes ont été infectées par la lèpre au Gabon, 17 d’entre elles ont été dépistées tardivement. Ces personnes présentaient déjà une invalidité visible.
En 15 ans, cette maladie peu contagieuse mais favorisée par la misère et le manque d’hygiène a été éliminée dans 98 pays à travers le monde mais reste endémique dans plus de 60 autres pays.
Il existe aujourd’hui plus de 1,5 million de lépreux déclarés dans le monde. Sur plus de 254 000 nouveaux cas recensés en 2007, 24 000 sont des enfants de moins de 14 ans.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Gabon est parvenu à atteindre un taux d’élimination de 24 000 à 10 000 lépreux qui sont traités dans trois centres principaux : l’hôpital de Nkembo à Libreville, l’hôpital Albert Schweitzer à Lambaréné (centre) et l’hôpital de Bongolo à Lébamba (sud).