Suite à l’exploitation abusive du communiqué du gouvernement faisant état d’une consultation nationale portant reforme de l’Etat, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima s’est inscrit en faux dans un communiqué rendu public le 20 juillet 2012.
En effet, il est raconté par certains journaux, les partis politiques et une frange de la société civile que c’est à l’issue de la rencontre du 5 juillet 2012 entre les chefs d’Etats français et gabonais qu’a été prise cette décision recommandée au Gouvernement gabonais par la partie française. Détournant ainsi la demande d’une conférence nationale initiée par une partie de l’opposition et ses proches.
Or, revenant sur sa Déclaration de politique Générale, du 12 Avril 2012 faite devant les députés, le Chef du Gouvernement gabonais a souligné que « toutes récriminations des uns et des autres resteront stériles si elles ne sont pas constructives ». D’où l’idée de la dite consultation, visant à obtenir des informations susceptibles de palier aux dysfonctionnements observés dans l’administration, ce qui l’a valu la remarque du « manque d’idée sur la reforme de l’Etat ».
C’est dans cette optique, suite à l’exploitation malsaine de cette initiative, que Raymond Ndong Sima a retiré son appel à cette large consultation.
« Quant aux compatriotes qui sont demandeurs d’une large concertation politique, je précise que je ne suis ni qualifié par la constitution, ni mandaté par le Président de la République pour initier une telle rencontre », a conclu Raymond Ndong Sima.