Le Pasteur sociologue du Centre Missionnaire les Conquérants, le Révérend Max Alexandre Ngoua est monté au créneau samedi, à la faveur d’une conférence annuelle dénommée « Elites 2012 », pour édifier les populations sur le phénomène de prélèvement des organes humains à la suite de crimes rituels, encore appelés « pièces détachées ».
Lors de cette conférence organisée à la Chambre de Commerce de Libreville, le pasteur sociologue qui n’a pas fait dans la dentelle, a partagé les conclusions de ses recherches à l’assistance, sur cette pratique qu’il a qualifié d’inhumaine et de perte de valeurs. Il est notamment revenu sur la symbolique du rituel des organes prélevés, où l’auteur de l’acte ignoble voit l’autre comme une marchandise.
» L’idéologie politique a circonscris certains réseaux de mobilité sociale par l’entremise du lien parental et fraternel (obédiences). Lorsque vous n’appartenez pas à ces réseaux, l’autre, le prochain disparaissant devient vulnérable pour la personne appartenant à l’un des réseaux », a relevé le serviteur de Dieu.
Selon ce dernier, tous ces phénomènes visent la quête du pouvoir et de la notoriété. « La dénonciation est l’un des moyens efficaces pour combattre le phénomène et freiner son hégémonie », a-t-il affirmé.
» L’occultisme ou encore les ténèbres n’ont une emprise efficace sur la population que lorsqu’ils opèrent dans le secret. Mais une fois leurs stratégies dénoncées, ils vont opérés un certain recul », a t-il conclu.
Louant les efforts entrepris depuis quelques temps par les autorités judiciaires nationales en vue de punir les auteurs de crimes rituels, le Révérend Max Alexandre Ngoua juge encore insuffisant l’action en cours, du moment que les commanditaires de ces forfaits ne semblent pas s’inquiéter.