Annoncé en juin dernier, l’atelier sur la révision du processus de certification du bois gabonais s’est finalement tenu les 25 et 26 juillet derniers à Libreville. Le nouveau système de certification permettra désormais la commercialisation du bois gabonais conformément aux standards internationaux.
«La révision de ce schéma se justifie par le contexte international qui exige un bois dont la traçabilité est avérée», a déclaré Koumba Zaou, directeur général des Forêts, relayé par l’AGP. Cette révision veille ainsi à ce que les normes répondent aux attentes des parties prenantes sur le terrain et soient compatibles avec les lois en vigueur dans le pays, tout en répondant aux exigences internationales.
Le Gabon est en négociation avec l’Union Européenne (UE) pour la signature en 2013 des accords de partenariats volontaires FLEGT (acronyme anglais pour Application des règlementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux), concernant la traçabilité du bois dans le marché européen.
Ce processus de certification du bois géré par le Système panafricain de certification forestière (PAFC Gabon) a été lancé depuis un mois. La certification forestière est définie comme un processus indépendant d’évaluation et de contrôle de la qualité de la gestion des forêts sur la base des principes, des critères et des indicateurs préétablis et acceptés. Elle s’applique à l’ensemble de la filière du bois, de la coupe à la transformation en passant par le transport des grumes et leur expédition au destinataire final.
En d’autres termes, le concept de certification forestière ou «certification gestion durable» désigne la marque de garantie attachée à un lot de bois provenant d’une forêt gérée durablement. Les concessions forestières du Gabon, du Congo et du Cameroun ont accédé à cette norme il y a tout juste deux ans. La lutte contre le bois illégal et l’instauration d’une meilleure gouvernance constituent des préalables nécessaires à l’avancée de la certification chez les forestiers du bassin du Congo.