La Direction générale de la Concurrence et de la consommation (DGCC) a mis en quarantaine mardi à Libreville, un stock de 1500 cartons soit 3, 6 millions de paquets de serviettes hygiéniques jugées impropre à la consommation.
« Nous sommes là parce que nous avons arraisonné un stock de serviettes hygiéniques qui n’est pas approprié grâce à la collaboration internationale qui nous a mis en alerte par rapport à ce produit », a déclaré le directeur général de la DGCC, Pierre Guy Boudianguela lors de la mise en quarantaine de ces serviettes hygiéniques dans un entrepôt à Lalala, un quartier populaire de Libreville, la capitale gabonaise.
M. Boudianguela a indiqué que l’importateur exclusif de ce produit au Gabon a collaboré avec la DGCC pour renvoyer les serviettes hygiéniques vers le pays d’où il a été importé.
Selon les explications des agents de la DGCC, les serviettes hygiéniques incriminées proviennent de la Chine alors que le produit original est fabriqué en Tunisie. Il s’agit de la marque Nana qui est ainsi victime de la contrefaçon des commerçants véreux.
Selon les agents de la DGCC, ces serviettes hygiéniques contrefaits ne respectent les normes en vigueur et peuvent avoir des effets néfastes sur la santé des femmes.
Cette énième intervention de direction générale du ministère gabonais de l’Economie vise à protéger le consommateur des agissements répréhensibles de certains commerçants qui ne lésinent pas sur les moyens pour se faire des bénéfices sur le dos des consommateurs.
« L’on dit beaucoup des mauvaises choses sur la DGCC, mais un proverbe de chez nous dit que c’est sur un arbre qui a du fruit que l’on lance des pierres. La DGCC s’occupe toujours les jours du minimum qu’il faut pour assurer le bien-être, notamment alimentaire des consommateurs que vraisemblablement ces derniers se sentent toujours insatisfaits », a fulminé M. Boudianguela.
La DGCC est le bras séculier de l’Etat en matière de stabilisation des prix et de la protection des consommateurs.