Lors des travaux de la 2ème phase des Conférences budgétaires préparant le budget 2013, le Directeur Général du Budget (DGB), Yves Fernand Manfoumbi, a demandé aux ordonnateurs de crédits des administrations publiques de faire étudier leurs projets avant de les inscrire au budget de l’Etat pour financement. A-t-on constaté.
Les choses, a souligné le DGB, ne doivent plus se faire sur la base d’une simple idée. Le projet éligible, a-t-il martelé, sera celui qui aura les termes de références.
Cette innovation permettra, d’après Yves Fernand Manfoumbi, d’assurer l’efficacité de la dépense publique, la transparence, la lisibilité et la traçabilité leitmotive des nouvelles autorités du pays.
A en croire les services gabonais chargés du contrôle financier, sur 500 milliards de FCFA consacrés aux différentes « Fêtes tournantes », à peine 100 milliards de FCFA ont été évalués pour ce qui concerne les travaux concrètement exécutés.
Il sied de noter que les directeurs centraux des affaires financières, les responsables des budgets, des opérations des programmes et ceux d’unités opérationnelles, ainsi que les représentants des missions diplomatiques.
Le projet de la loi des finances 2013 sera examiné au mois d’octobre prochain au Parlement gabonais pour ou contre sa validation.
A titre de rappel, les travaux qui ont été ouverts le lundi 30 juillet dernier par la Ministre gabonaise en charge du Budget et des Comptes publics, Christiane Rose Ossoukah Raponda, prennent fin le mardi 14 août prochain, à Libreville.