spot_imgspot_img

Au Gabon, Ali Bongo promet qu’il ne laissera pas « la chienlit s’installer »

Après des affrontements entre la police et des militants de l’opposition en plein Libreville, le président gabonais, Ali Bongo, a affirmé, lors de son traditionnel discours à la veille de la commémoration de l’indépendance du 17 août, qu’il ne laisserait pas « la chienlit s’installer au Gabon ».

De violents heurts ont eu lieu, mercredi, lors d’une manifestation interdite du parti dissous l’Union nationale (UN). Selon l’opposition, une personne a été tuée, ce qui est démenti par le gouvernement. Un précédent bilan de l’opposition faisait état de trois morts. André Mba Obame, leader de l’UN récemment revenu d’exil, avait dénoncé « l’acharnement » du pouvoir à l’égard de sa formation politique.

« FORCE DOIT RESTER À LA LOI »

Ali Bongo a, au contraire, salué la « réaction mesurée » de la police. « Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon (…) La responsabilité qui m’incombe est de ne pas laisser ceux qui appellent à la violence et à la haine ethnique briser notre vivre-ensemble », a-t-il déclaré.

Ali Bongo faisait référence à la carrière politique d’André Mba Obame, un ancien baron du régime passé dans l’opposition à la mort du père de l’actuel président, Omar Bongo. « Force doit rester à la loi et force restera à la loi », a-t-il prévenu.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES