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Gabon : Le gouvernement « loue la réaction mesurée des forces de l’ordre »

Un manifestant tient des pierres lors des violences à Libreville, le 15 août 2012 (AFP, Xavier Bourgois)
Le gouvernement gabonais a loué jeudi « la réaction mesurée des forces de l’ordre » et réaffirmé que les violents affrontements survenus mercredi à Libreville au cours d’une manifestation interdite de l’Union Nationale (UN, dissoute) n’ont fait aucun mort.

Mercredi, l’opposition avait accusé les violences policières d’avoir fait trois morts. La procureur de la République de Libreville, Sidonie-Flore Ouwé, avait démenti formellement, parlant de « déclaration politico-politicienne » et « d’information non fondée ».

Dans un communiqué, le gouvernement « loue la réaction mesurée des forces de l’ordre face aux nombreuses provocations dont elles font l’objet (…) Pour l’instant, il n’a été enregistré aucune perte en vie humaine, seuls quelques dégâts matériels et quelques blessés légers », affirme-t-il.

« Les lieux investis par les manifestants continuent à être sécurisés et les interpellations se poursuivent pour que chacun réponde de ses actes », poursuit le texte qui ne précise pas le nombre d’interpellations.

Selon le gouvernement, les troubles sont survenus en raison de « petits groupes organisés » qui « ont perpétré des actes de vandalisme dans un élan de provocation face aux forces de l’ordre en leur jetant des projectiles ».

Le texte assure qu’un « véhicule de la police a essuyé des tirs des manifestants qu’une frange de l’opposition tribaliste a équipés de calibres 12 conformément à leur déclaration de déstabiliser le pays ».

Le président de l’UN Zacharie Myboto avait accusé la police mercredi soir d’avoir tiré sur les manifestants, en exhibant une douille: « La police charge, brutalise, tire avec des balles ».

L’UN du principal opposant André Mba Obame avait appelé à une manifestation pour réclamer une « conférence nationale souveraine » en vue d’obtenir une nouvelle Constitution et des élections. Ce rassemblement n’avait pas été autorisé par les autorités.

Des affrontements entre opposants, forces de l’ordre et groupuscules ont éclaté avant l’heure prévue de la manifestation et se sont prolongés jusqu’en début de soirée alors que le cortège de la manifestation, constitué de 2 à 3000 personnes, a été violemment dispersé à coups de gaz lacrymogène et de charges policières.

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