Les réformes entamées doivent se poursuivre, s’accélérer et produire tout leur impact positif sur la vie des uns et des autres’’, a déclaré le chef de l’Etat, ajoutant: ‘’tout ce que nous faisons, tout ce que nous réalisons est pour le bien des Gabonaises et des Gabonais’’.
Mais chacun de nous prend-il ses responsabilités dans notre chaîne de solidarité, avec la volonté d’être des acteurs conscients de leurs devoirs envers nos compatriotes? S’est interrogé Ali Bongo Ondimba.
Au lendemain de sa prise de fonction, le 3ème président de la République gabonaise, a pris un train de réformes drastiques destinées notamment a réduire le train de vie de l’Etat, mettre fin à la gabegie et imposer une meilleure gestion des finances publiques.
Instauration de la journée continue de travail, réduction de l’équipe gouvernementale, du nombre de conseillers au palais présidentiel et dans les cabinets ministériels, mise en place des Agences aux côtés des départements ministériels pour une meilleure lisibilité et contrôle de la dépense publique sont autant de mesures mises en branle.
La décision interdisant l’importation du bois en grumes, prise en 2010, afin de favoriser la transformation surplace des essences de la forêt gabonaise, a suscité des condamnations tous azimuts.
Deux ans plus tard, la mesure s’avère porteuse de beaucoup d’espoir, au regard du nombre d’unités de transformation du bois créées, avec une plus value à l’exportation mais aussi en matière de création d’emplois.
‘’Grâce à nos efforts inlassables, notre pays a désormais un faible taux d’endettement qui lui permet de soutenir une forte croissance, située aujourd’hui à 6,5%’’, a déclaré Ali Bongo Ondimba.
‘’Nos compatriotes les plus fragilisés et démunis, celles et ceux de moyenne condition, ont le droit de voir et de bénéficier des fruits de cet effort collectif et des changements de vie qu’ils méritent et espèrent”, a-t-il poursuivi, invitant ‘’chacun à prendre la pleine mesure de ses responsabilités et conscience de sa contribution à l’avancement de notre pays dans l’intérêt général et le bien de tous’’.
Pour le chef de l’Etat, la classe dirigeante qui a succédé aux Pères fondateurs, et qui connaît le rôle qu’elle a joué dans notre histoire récente, a un devoir d’humilité et de mesure, de responsabilité et de générosité.
‘’Nous nous devons d’assumer notre passé individuel et collectif, et nous inscrire exclusivement dans une logique de restitution à la Nation de ce qu’elle a pu donner à chacun d’entre nous’’, a-t-il conclu.
