Le siège de l’Union nationale (UN-opposition) dissoute est sous surveillance policière depuis vendredi par les forces de police stationnées à proximité, privant ainsi les leaders de l’opposition de leur mouvement.
Encouragés par des centaines de militants acquis à leur cause, les leaders de l’oppsotion voudraient se rendre aux quartier dit Cocotiers pour rendre hommage à la famille de la jeune femme décédée lors de la manifestation qui a dégénéré en violences mercredi.
L’opposition persiste à reconnaitre qu’il y a bien eu un mort lors des violences de mercredi. Il s’agit d’une jeune dame. Ce que la majorité contredit.
Le président de l’Union nationale (UN) dissoute, Zacharie Myboto, ancien baron du régime d’Omar Bongo Ondimba et qui est passé dans l’opposition, a déclaré samedi soir à la presse qu’ « une dame était décédée mercredi dans les violences qui ont eu lieu aux quartiers Nkembo et Cocotiers et nous allons prendre nos voitures pour nous rendre sur les lieux car il ne nous est pas autorisés de marcher (…) ».
Le Gabon a célébré vendredi le 52e anniversaire de son indépendance dans un climat de tension rendu perceptible par le déploiement inhabituel des forces de police dans les stations d’essence dans la plupart des rues de Libreville.
Samedi soir, le dispositif policier était encore visible.