On dit que la nuit, tous les chats sont gris, il ne faut pas abuser non plus. La dénonciation à l’emporte pièce de l’époux de la célèbre tentatrice d’OMAR BONGO ferait presque sourire, si cela ne concernait pas la vie d’hommes, de femmes, d’enfants et de personnes âgées qui croupissent injustement dans la misère à cause des personnes comme lui. Décidément, depuis quelques jours, on entend tout et son contraire.
En effet, petit rappel des faits, il y a quelques jours, Monsieur ALI BONGO, président du Gabon, dans son discours à la veille de la fête nationale, avait dénoncé ceux « qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison (…) et l’enrichissement personnel, veulent casser le Gabon ».
Monsieur PAUL MARIE GONDJOUT, éminente personnalité de l’Union Nationale, lui a répondu en disant: « c’est malvenu de la part d’un membre de la famille la plus riche du Gabon ».
Si, la majorité des Gabonais se reconnaissent dans cette réponse, le bas blesse quand on arrive à la personne qui exprime ce point de vu. Était-il le mieux placé pour porter la contradiction sur ce sujet ? Monsieur PAUL MARIE GONDJOUT était-il la bonne personne pour dénoncer la captation des richesses nationales par la famille BONGO ? – Il y a manifestement une erreur de communication.
Car, pour être en position de dénoncer un fait, la règle voudrait que l’auteur soi lui même irrépréhensible, hors l’homme ne l’est pas.
Depuis son fameux mariage avec l’ex-maitresse d’OMAR BONGO ONDIMBA, Madame CHANTAL MYBOTO, une aubaine pour lui, Monsieur PAUL MARIE GONDJOUT vit dans la quiétude et la sécurité avec de l’argent acquis frauduleusement par le défunt chef de l’état et dont, il avait fait profiter largement sa jeune maîtresse de l’époque et mère de son héritière. Argent, biens immobiliers, placements financiers divers, cette dame a rendu cette relation plus que lucrative et avantageuse pour elle. L’homme qui a une réputation de dandy, bien propre sur lui, charmeur et sachant captiver l’attention des personnes de l’autre sexe, même haut cadre dans l’administration Gabonaise. Son train de vie luxueux n’est nullement justifiable par son travail personnel.
Du grand guignolesque!
En devenant le beau-fils du célèbre ex-ministre d’Omar Bongo, aujourd’hui opposant irréductible, monsieur ZACHARIE MYBOTO, le frère de Madame LAURE-OLGA GONDJOUT, la Secrétaire Général de la Présidence de la République Gabonaise D’ALI BONGO ONDIMBA, ministre du gouvernement parallèle de monsieur ANDRE MBA OBAME, le fils du défunt PAUL INDJENDJET GONDJOUT, l’un des pères fondateur du Gabon, premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français n’est pas en position de donner des leçons à ceux du même bords que lui, c’est-à dire, » la clique des très richement célèbres du Gabon, non par le travail mais par le détournement de l’argent public ». Tous se vautrent dans un luxe ostentatoire, voire insultant pour le commun des Gabonais, quand la majorité de leurs concitoyens sont réduits à ne faire qu’ un repas par jour, quand la pauvreté fait apparaître dans les campagnes les plus reculées, dans les quartiers sous-intégrées à la périphérie de Libreville, capitale du Gabon, des maladies que l’on croyait disparues tel que la lèpre, gale, tuberculose, le gonflement des ventres des petits enfants, et où on meurt encore juste d’une simple crise de paludisme faute d’accès au soin, etc…
Commencez par vous débarrasser de l’argent sale des Bongo !
Puisque l’argent dont il bénéfice au travers de sa femme et de sa belle-fille le dérange, parait-il » l’argent n’a pas d’odeur ? »
Maintenant, si tout cela le met véritablement mal à l’aise , qu’est ce qu’il attend ce brave homme pour demander
– à sa belle fille, de refuser sa part d’héritage venant D’OMAR BONGO
– à son épouse, pour exiger d’elle, qu’elle se débarrasse une fois pour tout, de ce qu’elle possède, au Gabon, en France, aux Etats-Unis venant de « l’argent salle des BONGO », que le tout soit vendu et l’argent mis à la disposition des gabonais démunis
C’est l’hôpital qui se moque de la charité
Une mémoire trop sélective ça joue souvent des tours, Monsieur PAUL MARIE GONDJOUT. Si, c’est un gabonais ordinaire qui avait tenu vos propos, ils auraient eu plus de force mais là, une girouette qui se fout du monde, çà ne le fait pas du tout.
A.M. DWORACZEK-BENDOME