Un bon nombre de commerçants gabonais, réunis mardi à Libreville, ont déclaré que les prix des produits doivent être revus à la baisse chez les importateurs et les grossistes.
« La décision du gouvernement de revoir à la baisse des prix est une bonne chose, mais il doit commencer à assainir les importateurs et les grossistes, sans compter le coût des différentes taxes que subissent leurs marchandises avant d’arriver dans les magasins », a déclaré Toukaré, un des commerçants.
Bien que les ménages gabonais puissent se réjouir de la mesure prise par le gouvernement le 15 août dernier de plafonner les prix de 65 produits de première nécessité pour une durée de six mois renouvelables, le constat qui est fait sur le terrain est que certains opérateurs économiques ont du mal à appliquer cette mesure, conformément à la nouvelle grille plafonnée.
Toutefois, une frange des opérateurs économiques ont estimé que les prix doivent également être revus à la baisse chez les importateurs et les grossistes, car, selon ces opérateurs économiques, ce sont eux qui font de la surenchère, sans compter le coût des différentes taxes que subissent leurs marchandises avant d’arriver dans les magasins.
« C’est une bonne mesure, mais elle doit être appliquée depuis le haut, c’est-à-dire, à l’importation », ont-ils indiqué.
« Nous ne pourrons être soulagés que si toutes les mesures sont également appliquées à tous les niveaux, pour nous encourager davantage », a ajouté Toukaré.
A la fin de ce rassemblement, certains opérateurs économiques ont formulé une requête au gouvernement afin d’avoir une certaine marge aidant à procéder progressivement à cette baisse non négligeable des prix de ces produits de première nécessité.