Une trentaine des partisans de l’ancien secrétaire exécutif de l’ex-Union Nationale, qui lors des violentes manifestations du 15 août dernier, ont pillé et saccagé tout sur leur passage, dans les quartiers Cocotiers et Nkembo (2ème Arrondissement de Libreville), ont été mis sous mandat de dépôt à la Prison centrale de Libreville, le mardi 21 août dernier, pour « troubles à l’ordre public et vandalisme ». A-t-on appris de source judiciaire.
A titre de rappel, lors d’un point de presse qu’elle a tenu le lundi 20 août dernier à Libreville, le Procureur de la République, Sodonie Flore Ouwé, a affirmé que les partisans d’ André Mba Obame ont « bravé les Forces de Police le 15 août dernier, en voulant tenir un meeting non autorisée par le Ministère de l’Intérieur ».
Ils ont saccagé, a-t-elle poursuivi, plusieurs magasins appartenant aux étrangers, incendié des véhicules et endommagés une vingtaine d’autres, ainsi qu’une station d’essence.
« La justice gabonaise est sans clémence. Aucun quartier, aucun Arrondissement, aucune Commune, aucun Département de la Capitale n’échappera à l’autorité de la loi. Nous allons frapper au cœur de la délinquance, qu’elle que soit son origine et ses acteurs ou auteurs, quelle soit juvénile, sénile, force restera à la loi », a déclaré le Procureur de la République.
Le Président de l’ex-Union Nationale, Zacharie Myboto, avait déclaré dans la foulée que « les heurts » entre la Police et les partisans d’André Mba Obame avaient causé la mort de trois personnes dans le camp des manifestants, avant de se rétracter le lendemain, en déclarant qu’il y a eu un seul mort.
Selon une source indépendante, une jeune dame a été conduite dans une structure hospitalière de Libreville le 15 août dernier, mais déjà décédée.
Il est fort probable que « l’instigateur de ces troubles », André Mba Obame, soit interpelé dans les tout prochains jours et présenté devant le Procureur de la République, afin de répondre des actes qui lui sont reprochés.
On n’est pas sans savoir que l’ancien secrétaire exécutif de l’ex-Union Nationale, s’était autoproclamé « président de la république », avant de se « refugier » dans les locaux du PNUD avec son « gouvernement ».