Une trentaine de personnes, présumées responsables des actes de vandalismes survenus le 15 août dernier dans le deuxième arrondissement de Libreville, ont été placées sous mandat de dépôt et déférées mardi à la prison centrale de la capitale.
Selon le procureur de la République du tribunal de première instance de Libreville, Sidonie Flore Ouwé, ces personnes qui ont été arrêtées par les gendarmes, devront répondre de leurs actes.
De violents affrontements ont opposé, dans le 2ème arrondissement de Libreville, le 15 août dernier, des militants de l’Union nationale (UN), un parti d’opposition dissous, aux forces de l’ordre déployées dans le secteur pour empêcher la tenue d’un meeting non autorisé du secrataire exécutif de ce parti, M. Andre Mba Obame, qui a regagné Libreville, le 11 août.
Plusieurs véhicules ont été incendiés ou détruits lors des heurs, dont les plus violents ont eu lieu au rond point du quartier Nkembo, où une station service a été endommagée.