LIBREVILLE (AGP)- Les personnes poursuivies pour trouble à l’ordre public, après un meeting interdit de l’Union national (UN, dissout) qui a dégénéré en violence à cocotier ( un quartier populaire dans le deuxième arrondissement de Libreville), seront fixées sur leurs sorts le 6 septembre prochain.
Soixante deux (62) ont été jugées jeudi, pour certains tard dans la nuit, pour trouble à l’ordre public, pillage et destruction des biens d’autrui après avoir été arrêté par la police le 15 août dernier sur le lieu du meeting interdit ou les environs.
L’audience s’est tenue dans une salle que la plupart des avocats avaient quitté pour protester contre le caractère huis clos de la séance.
Les prévenus risquent deux mois à un an de prison et une amende.
Le 15 août dernier, des affrontements entre forces de l’ordre et les partisans de l’UN avaient éclaté faisant des dégâts matériels dans deux quartiers (Nkembo et Cocotier) du 2e arrondissement de Libreville.