La Coalition de la Société Civile Gabonaise (CSCG) a tenu ce mercredi 29 août à Libreville un point de presse « après un temps d’observation et de profonde réflexion », dans le but de « livrer sa vision du contexte sociopolitique actuel » du Gabon.
Il était essentiellement question, au cours de ce point de presse, de faire l’examen critique des dernières sorties des cadres de l’ex Union Nationale et de leurs militants. Pour l’unique orateur de cette rencontre, Guy René Mombo, porte-parole de la Coalition, le climat actuel « est né de la prétention observée chez un homme politique et la poignée d’anciens membres du gouvernement, ex barons du Parti Démocratique Gabonais (PDG) comme lui, insatisfaits malgré leur longévité dans la gestion du pays ».
La CSCG considère que l’opposition actuelle évolue dans une dynamique de diffusion de la peur et de la haine. Elle condamne par ailleurs « le discours tenu paradoxalement dans leur chapelle politique par un pseudo défenseur de la démocratie qui a franchi le rubicon en préparant subtilement la foule à l’attaque de la communauté béninoise vivant au Gabon ». Allusion faite à l’autre corps social organisé qui évolue depuis quelques temps en confusion avec l’Opposition et dont son président, Dieudonné Minlama Mintogo, avait évoqué au cours du dernier rassemblement de l’ex Union Nationale au quartier Ancienne Sobraga « une métaphore évoquant l’usage d’armes à feu ».
La CSCG tenait ainsi « à réaffirmer solennellement son indépendance vis-à-vis des partis politiques et de certaines de leurs trouvailles plus ou moins fantaisistes », a asséné le porte-parole de ce mouvement civil.