Des scientifiques gabonais et japonais discutent, depuis mercredi à Libreville, de la cohabitation entre l’homme et les grands mammifères, notamment les grands singes du parc national de la Moukalaba-Doudou, dans le département de la Douigny, au sud du Gabon.
Ce conclave d’un jour s’appuie sur une étude des comportements de ces primates, appréciés des éco-touristes, conduite par l’Institut de recherche en écologie tropicale (IRET) du Gabon, et soutenue par le Japon, à travers l’université de Kyoto.
La rencontre devrait devrait déboucher sur des conclusions susceptibles de contribuer à l’éducation environnementale des populations locales.
Le parc national de la Moukalaba-Doudou est l’un des sites en Afrique où l’on rencontre le plus grand nombre de primates et de grands singes.
La densité des gorilles de forêt pluviale y est en effet la plus élevée au Gabon, pays où la population de cette espèce est estimée à 35. 000 spécimens, contre 40 000 pour les chimpanzés.
Les grands singes sont considérés sur le plan international comme deux espèces emblématiques, bénéficiant d’une protection intégrale.