Une coalition de la société gabonaise par la voix de son porte parole, Guy René Mombo (au centre sur la photo), a condamné ce mercredi à Libreville lors d’une déclaration, les agissements du principal opposant gabonais, André Mba Obame, qui selon elle, attise la haine et les troubles dans le pays.

« Il est regrettable que le discours incendiaire et la volonté belliciste de ces derniers n’ont pas pour dessein que de transformer le Gabon en un champ de ruine et de désolation », a dénoncé M. Mombo qu’entouraient d’autres membres de cette coalition.

La déclaration fait allusion au meeting non autorisé de l’ex-Union nationale (parti dissout de l’opposition) le 15 août dernier à Libreville ayant fait un mort et deux blessés. La plate forme de la société civile condamne également, la campagne de « dénigrement, de Xénophobie et la préméditation au lynchage du directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixant Accrombessi ».

Dès son retour de Paris le 11 août dernier, l’opposant Mba Obame a lors d’une conférence de presse improvisée à son domicile de Libreville, dit donné deux semaines à M. Accrombessi de quitter le Gabon pour le Benin, son pays d’origine.

Des ONG proches de l’opposition disent vouloir manifester leur mécontentement sur la question au président béninois, Yayi Boni.

L’opposition incarnée par les anciens hiérarques du parti au pouvoir dont, André Mba Obame, Zacharie Myboto, Jean Eyeghé Ndong, Casimir Oyé Mba et bien d’autres, réclame depuis plus de deux mois, la tenue d’une conférence nationale souveraine afin de mettre un terme, avance-t-elle, à la crise politique qui prévaut dans le pays.
Une demande rejetée par le pouvoir qui juge la revendication illégitime et inappropriée.