Le bac est de retour à Kango depuis l’affaissement du pont sur le Komo, mais la traversée n’est pas toujours de tout repos.
Les gros transporteurs sont assujettis depuis près de six mois à la traversée du Komo par le bac. Un petit retour aux moyens du passé pour soulager le gros des effectifs.
Seulement, les jours deviennent longs pour l’ensemble des usagers. En effet, sur les abords du Komo, les grumiers et autres camions passent des heures à attendre la bonne humeur de la marée. Jusqu’à douze heures d’attente pour certains.
« Cette situation n’affecte pas de façon particulière notre rythme de travail et nos recettes, mais si ça continue comme, on va commencer à ressentir les pertes puisque nos clients n’ont pas la même patience », affirme Ousmane qui attend de faire acheminer vers Libreville sa cargaison depuis cinq heures de temps.
Quelques mesures de sécurité ont été prises pour éviter d’éventuels accidents comme celui survenu il y a trois mois. Un camionneur avait en effet roulé sur son coéquipier épuisé qui dormait sous l’engin en attendant la montée de la marée.
