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Quand le village olympique de Bongoville (sud-est) se meurt

Ouvert à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 2012 pour accueillir quelques délégations, le site tend à mourir compte tenu du risque déjà prévisible d’une baisse des fréquentations.

« Du gâchis ! », s’exclame Thierry rencontré à Franceville et qui nous donne son avis sur le village olympique où il vient de passer quelques heures.

Effectivement, à la vue de cette structure hôtelière, les premiers sentiments sont au regret. Une architecture aux traits fins, une piscine et un restaurant qui attirent inéluctablement. Mais ici, depuis que la CAN a pris fin, rien n’est plus comme au début. Le comité de gestion a du renvoyer une grande partie de ses effectifs de départ car ça tourne au ralentis.

Il faut ajouter à la baisse de la fréquentation, le commencement des problèmes d’ordre technique. En effet, les ascenseurs sont arrêtés. « Pour descendre et monter, c’est comme ça ! Les clients et nous-mêmes souffrons », confie une employée de la maison. Et puis il y a ce mécontentement des personnels du Léconi Palace venus former ceux du village Olympique et qui n’ont reçu aucune prime comme promis si ce n’est des sommes de trente à cinquante mille francs.

La crainte aujourd’hui est de voir le site fermé ses portes puisqu’aucune activité touristique à proximité n’attire suffisamment pour faire recettes et couvrir les charges à court, moyen et long terme. Difficile de réaliser qu’une telle structure aurait mieux vécu ailleurs qu’ici.

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