Le Gabon comptait en 2011 12 300 Petites et moyennes entreprises (PME), selon une étude réalisée par la Direction générale des Impôts (DGI) du ministère de l’Economie, citée par un communiqué de la présidence de la République gabonaise.
Le communiqué fait état d’une « explosion » du nombre des PME qui a augmenté au Gabon de 22,3%, entre 2010 et 2012.
Trois provinces sont particulièrement concernées par cette hausse, notamment la province de la Nyanga (sud) où le nombre de PME a augmenté de +37,9 %), l’Ogooué-Ivindo (nord-est) avec une hausse de +36,5%, et l’Ogooué-Lolo (centre-sud-est) où l’augmentation s’établit à +29%.
La hausse des PME est particulièrement importante dans les secteurs de l’informatique et le commerce (commerce de détail spécialisé, commerce de gros et l’importation), avec respectivement des augmentations de 23,5 et 21%.
Par ailleurs, la mesure interdisant l’exportation du bois sous forme de grumes, prise par le gouvernement gabonais en 2010, a permis la création de 33 entreprises de transformation du bois.
La vente du bois débité est passée de 166 millions de dollars en 2009 à 340 millions de dollars US en 2011
3.173 emplois directs ont été créés dans le secteur, souligne le communiqué citant toujours l’étude réalisée par la DGI.
En outre, la politique de « gabonisation » des sous-traitants a poussé les entreprises étrangères à travailler avec des PME nationales, tandis que les démarches administratives pour la création d’entreprises ont été largement facilitées.
La création du Centre de développement des entreprises (CDE) avec son guichet unique permet désormais de créer une entreprise au Gabon en 10 jours contre 58 jours auparavant.
Diversification et ouverture ont clairement crée un climat favorable aux affaires qui bénéficie directement au tissu économique national, des données encourageantes qui réclament des outils statistiques et analytiques, poursuit le document.
En 2012, une enquête sera menée sur la part réelle de la PME gabonaise, la répartition des effectifs par secteurs d’activités, par chiffre d’affaires et par localité, la nationalité des chefs d’entreprises et le nombre de salariés, autant de variables visant à améliorer la visibilité et la lisibilité du climat des affaires.
L’étude ciblera particulièrement les secteurs de la pêche, du bois, du pétrole, des assurances et des banques, conclut le communiqué.