Le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, a dénoncé, lundi à Libreville, ‘’les déclarations quasi guerrières de certains adversaires du pouvoir’’, dans une allocution à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale, session dite budgétaire.
Selon M. Nzouba Ndama, ces déclarations quasi guerrières et les affrontements ayant opposé, le 15 août dernier, dans le 2ème arrondissement de Libreville, les partisans de l’Union nationale (UN), un parti d’opposition dissous, aux forces de l’ordre déployées dans le quartier pour empêcher la tenue d’un meeting de M. André Mba Obame, le secrétaire exécutif du parti dissous, ont quelque peu terni la fête nationale, célébrée le 17 août dernier.
‘’Ces déclarations qui prêchent l’incivisme, la violence, l’anarchie, la xénophobie sont d’un autre âge. Elles ne grandissent pont la classe politique gabonaise. Elles ne grandissent pas ceux-là qui les profèrent et dont l’ambition est, semble-t-il de jouer un rôle de premier plan dans ce pays’’, a affirmé M. Nzouba Ndama.
‘’Ces déclaration qui soufflent dangereusement sur les braises de la division et de l’ethnocentrisme, s’efforçant de faire croire que la société gabonaise est subitement devenue hétérogène, abîment l’image que les politiques gabonais projettent à l’extérieur pays, a-t-il dit, invitant tout ami tout partisan de la démocratie à les condamner avec la plus grande vigueur, parce que telles déclarations n’appartiennent ni à l’esprit, ni au domaine de définition de la démocratie’’.
Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale a démenti les allégations selon lesquelles les institutions de la Répblique seraient bloquées et ne fonctionneraient pas… ‘’En vérité, toute cette rhétorique, inspirée de l’esprit d’amertume de certains Kamikazes de la politique, n’est que fadaise’’, a-t-il affirmé.
La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, a également condamné les troubles survenus le 15 août dernier à Libreville à l’ouverture, mardi des travaux de la deuxième et dernière session du Sénat pour l’exercice 2012, soulignant qu’ils ne s’inscrivent pas dans le registre de la réalisation des ambitions collectives.
Une délégation de l’Assemblée nationale ivoirienne, conduite par Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Cote d’Ivoire, a été invitée à prendre part à l’ouverture de la 2ème session ordinaire du Parlement gabonais.