Un agent de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) a été placé sous mandat de dépôt, lundi dernier, à la prison centrale de Libreville, en attendant d’être jugé pour détention illégale d’ivoire.
Edmond Mouélé a été appréhendé, la semaine dernière, lors d’une opération de routine des gendarmes de la brigade de Kango, localité à une centaine km de Libreville, entre deux gares ferroviaires, en possession de 32,5 kg d’ivoire brut dissimulés dans deux sacs.
Ce contrôle inopiné des gendarmes a eu lieu suite au déraillement du train Franceville-Owendo, entre les gares de Mbel et Oyane.
Récidiviste, Mouélé, agent au service voyage de la SETRAG, aurait déjà été arrêté une première de fois toujours dans le train, en possession d’importantes quantités d’ivoire et d’animaux provenant du braconnage indique-ton.
Les autorités gabonaises ont décidé de muscler la répression du braconnage des éléphants pour protéger cette espèce menacée.
Le gabon compte actuellement quelque 50 000 éléphants de forêt, soit plus de 50% de la population des éléphants de forêt du bassin du Congo.
Les éléphants de forêt sont plus petits que ceux des savanes.
Le 27 juin dernier, le président Ali Bongo Ondimba avait procédé à l’incinération de cinq tonnes d’ivoire, une première en Afrique centrale, un « message fort » aux braconniers et trafiquants dans la sous-région, et à la communauté internationale.