Malgré l’inflexibilité du pouvoir sur l’éventualité d’une concertation nationale, l’opposition gabonaise regroupée au sein de l’Union des forces du Changement (UFC) ne désarme pas et croit plutôt que la conférence nationale souveraine aura belle et bien lieu. Elle l’a réitéré ce samedi à la faveur d’un point de presse tenu à la Chambre de commerce de Libreville.
« Nonobstant le refus du dialogue par Ali Bongo Ondimba et pour éviter les conséquences regrettables qui peuvent en découler, l’Union des Forces du Changement croit fermement à la conférence nationale souveraine comme le moyen le mieux adapté au règlement de toutes ces violences. Car elle permet aux Gabonaises et aux gabonais de se parler entre eux aux fins d’examiner tous les problèmes liés à cet ensemble de maux synonymes de crise et trouver les solutions plus appropriées », a déclaré, Pierre Claver Mangaga Moussavou, le porte – parole circonstanciel de l’UFC, par ailleurs président du parti social démocrate (PSD, opposition).
« C’est en conséquence de ce qui précède que l’UFC invite toutes les bonnes volontés d’où qu’elles viennent à convaincre tous les acteurs politiques à l’idée de la conférence nationale souveraine, un dialogue inclusif, constructif et refondateur et sans a priori, réunissant toutes les forces vives de la nation », a poursuivi M. Mangaga Moussavou, annonçant que la signature de la charte qui scelle l’engagement des 19 partis politiques de l’UFC se fera à une date ultérieure.
L’UFC est une plate-forme fédératrice des partis politiques de l’opposition. Elle a été créée le 9 septembre dernier dans la capitale provinciale de la Ngounié (sud), lors des assises dites de Mouila.
