Le président sortant de la Commission de l’Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, qui dirigeait cette institution depuis avril 2008, va devoir passer le relais à sa remplaçante, la Sud-Africaine N’kosazana Dlamini Zuma, élue en juillet dernier lors du dernier sommet de l’organisation panafricaine.
Après sa défaite face à son adversaire, l’ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Dlamini-Zuma, le 15 juillet dernier au 4e tour de scrutin, le diplomate et ancien président de la commission de l’UA, Jean Ping, devrait quitter ses fonctions le 15 octobre prochain, trois mois après sa débâcle à Addis-Abeba (Éthiopie).
Dans une lettre adressée à plusieurs présidents d’institutions panafricaines et de Commissions économiques régionales (CER), Jean Ping les a remerciés pour leur soutien et leur collaboration pendant son mandat à la présidence de la Commission de l’UA.
Le départ des affaires du Gabonais interviendra dans le cadre de la passation des pouvoirs le 15 octobre à Addis-Abeba, siège de l’organisation continentale, avec sa remplaçante, la Sud-Africaine N’Kosazana Dlamini-Zuma qui n’ignore pas la quantité, l’importante et l’urgence des dossiers à traiter qui l’attendent, parmi lesquels les tensions entre le Soudan et le Soudan du Sud, la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la Somalie et la situation sociopolitique au Mali.
Elle aura aussi à s’investir dans la résolution des conflits et divergences existentiels au sein de l’organisation panafricaine. Il a, en effet, été donné de constater lors des deux dernières élections une double opposition entre la Southern African Development Community (SADC) d’une part et le couple Cemac-Ceeac d’autre part, qui aura contribué à une situation d’immobilisme.
