Le pasteur de l’église st-Raphael du Christianisme céleste, Joseph Mouketou a apporté un démenti cinglant quand à son implication supposé dans le meurtre affreux de la jeune Darlène Boussougou Moundounga, 22ans, dont le corps a été déterré lundi dans la maison de son compagnon, Rodrigue Assoumou.
La presse qui a fait ses choux gras dans leurs parutions de mardi, notamment les quotidiens l’Union et Gabon Matin sont revenus dans leurs colonnes ce mercredi pour disculper Joseph Mouketou, dont le nom a été abondamment cité dans ces journaux comme étant l’un des co-auteurs dans l’assassinat ignoble de la jeune Boussougou Moundounga.
‘’Le pasteur nie tout’’, a titré à sa une l’Union tirant à 25 exemplaires par jour. L’autre quotidien Gabon Matin titre à l’oreille ‘’Le pasteur dément’’.
‘’J’ai quitté le Gabon le 25 août. Je n’y suis revenu que le 9 septembre dernier’’, a-t-il démenti, brandissant son passeport et son titre de transport, écrit le quotidien l’Union.
Joseph Mouketou a précisé par ailleurs que le présumé assassin Rodrigue Assoumou, ne faisait plus partie des effectifs de son église depuis trois mois. Il lui en aurait interdit l’accès à cause des indélicatesses qu’il commettait fréquemment.
‘’ Il avait été radié de nos effectifs, parce qu’il commettait des actes délictueux. Je ne l’ai plus revu depuis trois mois’’, a-t-il déclaré précisant qu’il n’avait aucun contact avec le présumé coupable.
Selon toujours le quotidien l’Union, le présumé assassin Rodrigue Assoumou se serait rétracté par rapport aux accusations qu’il a porté contre M. Mouketou, faisant de lui le commanditaire du crime.
Disparue du domicile familial le 28 août, la dépouille de Darlène Boussougou Moundounga a été déterrée dans une pièce qui servait de douche dans la concession de son compagnon et présumé assassin au PK5, un quartier populaire de Libreville, la capitale gabonaise.