L’Unité Spéciale d’Intervention (USI) de la Police qui avait son siège au quartier Sorbonne, non loin de l’ancienne gare routière, va désormais s’installer au sein de la FOPI et laisser ses locaux à une nouvelle force d’intervention mixte, Police et Gendarmerie, pour lutter contre le grand banditisme.
C’est désormais à la FOPI que l’Unité Spéciale d’Intervention va avoir ses bureaux. C’est Jean-François Ndongou, le ministre de l’Intérieur lui-même qui est allé l’annoncer aux agents de cette unité qui avait jusqu’alors son siège non loin de l’ancienne gare routière de Libreville. Des locaux que va désormais occuper la nouvelle unité mixte qui regroupera des agents de la Police et de la Gendarmerie et qui sera commandée par un officier supérieur de la Gendarmerie secondé par un officier supérieur de la Police Nationale.
Cette initiative est celle du Président de la République qui a décidé de faire de la lutte contre le grand banditisme et la haute criminalité une priorité. La nouvelle unité « va avoir des missions spécifiques. Il n’y aura pas de chevauchement avec les missions de la Police Nationale. C’est une unité complémentaire », a rappelé le Premier policier du pays, dissipant ainsi les craintes d’un éventuel conflit de compétence entre l’USI qui déménage et la nouvelle force d’intervention qui la remplace dans ces locaux.
Jean-François Ndongou a aussi invité chaque policier à la retenue comme l’impose le code de conduite de la Police. Il a dénoncé avec la dernière énergie ce qui ressemble à une fuite des informations dans l’enquête sur le meurtre de Darlène Boussougou dont le corps en état de décomposition primaire a été découvert récemment à proximité d’une église du Christianisme céleste. « Les hautes autorités ont été surprises de voir à la une des quotidiens ‘‘L’Union’’ et ‘‘Gabon Matin’’ des informations issues d’une instruction, une chose inaccessible », a ajouté le Ministre de l’intérieur.