La capitale gabonaise abrite actuellement l’atelier de finalisation et de validation du plan national de contingence. Une séance de travail qui s’inscrit dans le cadre mise en place de la politique nationale en matière de prévention et des gestions des catastrophes.
«Le Gabon, comme d’autres pays dans le monde, n’est pas à l’abri catastrophes naturelles. C’est dans ce contexte qu’il faut placer la formulation du plan national de contingence inscrit comme l’action prioritaire 5 du cadre d’action de Hyōgo pour 2005-2015 et se propose d’en faire un outil de réponse efficace et opérationnel», a expliqué Jacob Urbain Madoungou, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, relayé par l’AGP.
Adopté en janvier 2005, le Cadre d’action de Hyōgo est le principal instrument que les États membres des Nations unies ont adopté pour réduire les risques de catastrophe. Son but fondamental est d’instaurer la résilience des nations et des collectivités face aux catastrophes par une réduction considérable des pertes dues aux catastrophes d’ici 2015, aussi bien en vies humaines qu’au niveau du capital social, économique et environnemental des collectivités et des pays. Ce cadre d’action a été baptisé du nom de la préfecture japonaise de Hyōgo dont la principale ville est Kobé, où s’est tenue la conférence d’adoption de cet instrument. La région avait été touchée par un sévère tremblement de terre en 1995.
«Cet atelier vise ainsi à présenter au gouvernement un document contenant des réponses aux situations urgentes afin qu’il soit validé au cours d’une session ministérielle vendredi (21 septembre, ndlr) prochain», souligne l’AGP. Ce projet gouvernemental bénéficie de l’appui du Fonds des Nations unies pour le développement (PNUD) qui a relevé le fait que le Gabon est bien en phase avec l’objet de cet atelier.