Au cours du Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, le jeudi 20 septembre dernier à Libreville, il a été décidé de la reprise des activités du Conseil National de la Démocratie (CND). Indique le communiqué final dudit Conseil des Ministres.
C’est dans cette optique que l’ensemble des partis politiques du Gabon ont été conviés à une importante réunion dont la date n’a pas été précisée, en vue du lancement des activités de cette institution.
Le N°1 gabonais a rappelé que le CND est un cadre institutionnel approprié et prévu pour le débat politique et pour la démocratie au Gabon. Le CND devait jouer le rôle de modérateur entre les partis politiques, étant entendu que c’est un organe consultatif en matière de fonctionnement de la démocratie. Cette institution est l’un des instruments régulateur au même titre que le Conseil National de la Communication. Il n’a jamais fonctionné et n’existe que par la nomination de son président et de ses membres. Trois présidents se sont succédés à sa tête, notamment : Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé ; Pierre Claver Maganga Moussavou et le défunt Pierre Claver Zeng Ebome.
Il faut noter que le CND est l’un des acquis des accords de Paris qui ont été ratifiés par la classe politique gabonaise, affichant la volonté de préserver le dialogue politique, d’organiser des élections libres et transparentes et de respecter le processus démocratique amorcé du 23 mars au 19 avril 1990, à l’issue de la conférence nationale.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont pour la relance de cette institution mais avec plus des moyens et des missions élargies.
Créé le 15 avril 1996 par la loi 13/96, le Conseil National de la Démocratie (CND) est né du contexte post-électoral de 1993, marqué par la déconfiture de l’unité nationale avec risque d’explosion sociale. Seulement, depuis le 19 mai 2010, suite au décès de Pierre Claver Zeng Ebome, dernier président de cet organe consultatif, le CND n’a plus de président.
