La première session du groupe de travail s’est tenue du 25 au 27 septembre à Libreville (Gabon). Elle faisait suite aux travaux de l’atelier régional sur la gestion et le contrôle fiscal des entreprises du secteur des ressources naturelles de Kinshasa (RDC) et avait pour objectif la création d’une base de données régionale sur les ressources naturelles (forêts, mines, pétrole).
La session de Libreville a permis de construire une base de données simple et claire pour combler l’absence de statistiques rencontrée dans l’ensemble des Etats membres. Il s’agit d’aboutir à une meilleure gestion des ressources naturelles (pétrole, forêts, mines) des pays concernées par ces travaux.
Durant ces trois journées, les participants ont focalisé leurs travaux sur : « la ventilation des recettes par régie ; le ratio recettes sur production exportée ; la part de l’exploitation des ressources naturelles dans le PIB, par produit et par secteur ; la part des ressources naturelles dans le montant des exportations en % du PIB ; les résultats des contrôles fiscaux ; l’état comparatif des fichiers par source de renseignements ; l’évolution des restes à recouvrer et présentation du tableau récapitulatif des impôts et taxes existants dans chaque pays ».
Chacune de ces présentations a été suivie d’un échange ayant permis non seulement une meilleure compréhension des tableaux servis, mais aussi d’apporter les compléments disponibles.
Malgré les difficultés rencontrées, les travaux de Libreville ont permis de faire un inventaire des données disponibles dans chacun des Etats membres, concernant la gestion et le contrôle des ressources naturelles (pétrole, forêt, mines). Ces dernières ont permis la construction d’une première base de données à partir des paramètres tirés de la « production par nature de substance naturelle ; les exportations réalisées ; les prix pratiqués ; le Produit Intérieur Brut et les recettes fiscales encaissées ».
Les fiches ainsi constituées permettront sans doute au lecteur d’avoir non seulement une idée claire des principales ressources exploitées par chaque pays, mais aussi la contribution de ces dernières au niveau régional et mondial.
Après la validation de la première base de données construite par l’ensemble des participants, les travaux de la session de Libreville ont été clôturés par le secrétaire général adjoint du ministère de l’économie, Hamidou Okaba.
A noter que cette rencontre a été rendue possible grâce à la direction générale des impôts du Gabon et au soutien du Fonds Monétaire International (FMI).