L’Ambassadeur du Gabon en France, son Excellence Germain Ngoyo Moussavou, a exhorté hier soir à Paris, tous les investisseurs français à nouer des partenariats entre PME françaises et gabonaises et des partenariats publics privés qui répondent fidèlement à l’objectif de diversifier les sources et les acteurs de la croissance.

Cette déclaration a été faite devant des opérateurs économiques français, des ambassadeurs accrédités en France et amis du Gabon lors de la célébration, en différé, du 52è anniversaire de l’indépendance du Gabon, au Pavillon Dauphine dans le 16è arrondissement de la capitale française.

 » En plus d’un volume plus important des investissements actuels, notamment dans les secteurs miniers, pétrolier, BTP, transport, communication, logement et santé, nous souhaitons voir se nouer au Gabon des partenariats entre PME françaises et gabonaises et des partenariats publics privés qui répondent encore plus fidèlement à l’objectif de diversifier les sources et les acteurs de la croissance », a indiqué Germain Ngoyo Moussavou.

Pour le Haut Représentant de notre pays dans l’hexagone, le Gabon, cette terre de stabilité et d’hospitalité, ressemble aujourd’hui à un vaste chantier à ciel ouvert qui a besoin des investisseurs pour booster son économie, pour créer la richesse, les emplois et la croissance.

« L’enjeu est d’importance. Il s’agit d’inscrire le Gabon qui s’est construit sur la préservation des valeurs de paix et d’unité parmi les nations émergentes à l’horizon 2025. Tel est le cap fixé par le projet du président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba ( l’avenir en confiance) », a martelé avec force ce dernier, sous les acclamations nourries et prolongées de l’assistance.

On rappelle que les statiques sur la coopération France / Gabon sont éloquentes. La France est le principal fournisseur du Gabon avec 50,2% des produits importés suivi de très loin par les États-Unis (5,3 %), le Royaume Uni (4,6%) et le Pays Bas (3,7%).

La France exporte vers le Gabon des produits manufacturés et des biens de consommation courante. Libreville pour sa part déverse en France des matière premières (pétrole, bois et minerais…).

La France participe efficacement dans l’activité économique du Gabon. Total Gabon, premier producteur de pétrole dans le pays est le moteur, le leader des sociétés françaises au Gabon. Il y a aussi des société des travaux publics du groupe Bouygues (SOGEA et Satom). Paris est également très présent dans le dynamique du secteur bancaire gabonais grâce aux filiales locales du Crédit agricole (UGB) et du Crédit Lyonnais (BICIG).

La France détient aussi des parts du marché gabonais d’assurance qui brasse un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 100 milliards de FCFA. AXA et la Préservatrice (groupe français) disposent de filiales au Gabon.

Le groupe franco-gabonais COMILOG/Eramet est à ce jour l’unique opérateur minier en phase de production dans le pays. Sa production de manganèse a atteint le cap de 3 millions de tonnes après avoir longtemps stagné à 1,8 million de tonnes.

Sur d’autres secteurs, les statistiques indiquent que le solde migratoire est à l’avantage de la France. Plus de 10.000 français résident au Gabon alors qu’ils ne seraient que 5 000 à 9000 Gabonais dans l’Hexagone

L’Agence française de développement (AFD) est le principal instrument des financements publics et privés au Gabon.