Le député du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) du 1er siège de la commune de Port-Gentil, Jean Richard Sylong, a déclaré samedi, dans la capitale économique qu’une conférence nationale dite souveraine est un lieu pour dilapider les ressources du pays et partant à délaisser les projets de portée nationale, profitable au plus grand nombre des citoyens.
‘’Une conférence nationale dite souveraine est un lieu pour dilapider les ressources du pays pour d’autres grandes résolutions, et partant, nous amènerait à délaisser les grands projets de portée nationale à caractère économique et social profitable au plus grand nombre de nos concitoyens’’, a lancé M. Sylong au cours d’un point de presse devant les militants du parti au pouvoir du 1er arrondissement de Port-Gentil.
Il a également fustigé le comportement des tenants de l’organisation d’une autre conférence nationale et qui, chaque jour foulent au pied les dispositions constitutionnelles d’un Etat souverain.
Le 12 septembre dernier devant le Parlement le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba avait vertement rejeté l’idée d’une conférence nationale souveraine réclamée par l’opposition. Il avait déclaré qu’il ne dialoguerait pas avec des gens qui ne respectent ni les institutions de leur pays, ni les personnes qui les incarnent.
Le député Sylong a, toutefois reconnu qu’il existe un certain nombre de problèmes, notamment l’emploi des jeunes, l’accès au logement ou encore dans la santé.
‘’Ce n’est pas l’organisation d’une conférence nationale dite souveraine qui va, comme par un simple coup de baguette magique, transformer ou remédier les retards constatés’’, a-t-il dit, soulignant que c’est plutôt l’application des mesures édictées par le président de la République, dans le Plan stratégique Gabon Emergent (PSGE) et dont certains résultats sont déjà palpables.
Selon lui, le chef de l’Etat depuis son élection en 2009, a toujours prôné le dialogue et la concertation avec toutes les composantes de la société gabonaise, que ce soit au sujet du différend avec la Guinée Equatoriale sur l’île Mbanié ou sur l’introduction de la biométrie dans le processus électoral au Gabon.